Comment citer
Résumé
Chers lecteurs et chères lectrices, il me fait plaisir d’introduire ce 6e numéro de l’International Journal of Child and Adolescent Resilience (IJCAR), ou comme nous la nommons maintenant dans sa version bilingue, la Revue Internationale de la résilience des enfants et adolescents (RIREA).
C’est avec plaisir que j’ai assumé le rôle d’éditrice en chef intérimaire d’IJCAR/RIREA au cours de la dernière année en remplacement de Tara Black qui était en congé de maternité. J’ai profité de cet intérim pour amorcer plusieurs changements à la revue, notamment de la rendre officiellement bilingue et en transférer l’hébergement vers le Public Knowledge Project (PKP) en collaboration avec ÉRUDIT et Coalition Publi.ca, qui en assureront la diffusion. La plateforme de soumission Open Journal System demeurera la même, ce qui nous permet de maintenir la publication en libre accès sans frais de publication pour les auteurs.trices. Ces changements sont amorcés et vous les verrez se réaliser au cours des prochains moins alors que la revue changera officiellement de site et de rédactrice en chef. En effet, c’est avec grand plaisir qu’IJCAR/RIREA accueille sa nouvelle rédactrice en chef, Martine Hébert, professeure au département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les traumas interpersonnels et la résilience, qui en chapeautera les activités pour les quatre prochaines années. Forte de son expertise en recherche sur la résilience des enfants et des adolescents, de son rayonnement international et de sa rigueur scientifique, Dr. Hébert est tout indiquée comme rédactrice en chef et saura promouvoir IJCAR/RIREA internationalement et notamment au sein de la francophonie.
Je continuerai mon implication au sein de cette revue comme corédactrice en chef et j’aimerais la voir grandir et s’épanouir vers de nouveaux horizons et de nouvelles thématiques. Une autre nouveauté amorcée cette année verra en effet IJCAR/RIREA mettre l’accent sur un numéro thématique annuel. Le premier de ces numéros, découlant du 3e Symposium annuel sur le trauma complexe, portera sur la résilience en contexte de traumatismes complexes (voir l’appel de soumission ci-dessous).
Enfin, pour ce numéro régulier de 2019, six articles portant sur différents aspects de la résilience sont publiés et démontrent la richesse des travaux dans ce domaine. Liebenberg et Joubert (p. 4-14) aborderont les indicateurs de résilience et, en particulier, comment le sens qui lui est attribué affecte les ressources de manière interactive. Moisan, Hébert, Fernet, Blais, et Amédée (p. 15-31) présenteront les résultats d’une étude utilisant les portfolios de résiliences et le concept de polyforces, soulignant l’importance de prendre ces forces en considération lors de l’évaluation des jeunes exposés à des expériences traumatiques. Fallon, Kartusch, Filippelli, Trocmé, Black, Chan, Sawh et Carnella (p. 32-40) présenteront un
rapport bref des réponses au 10 questions que tout centre de protection devrait connaître afin de bien desservir sa population. Cash (p. 41-47) abordera la manière dont les technologies peuvent faciliter la recherche et l’intervention dans le domaine de la maltraitance afin de promouvoir la résilience. Strickland, Wekerle, Kehayes, Thompson, Dobson et Stewart (p. 48-65) aborderont la question de l’auto compassion comme favorisant la résilience chez des jeunes agressés sexuellement lorsque l’alcool était impliqué. Et finalement, Alaggia, Morton et Vine (p. 66-82) présenteront les principes directeurs favorisant le transfert et l’utilisation des connaissances découlant du projet Make Resilience Matter selon le modèle conceptuel du Research Contribution Framework.
J’en profite pour remercier Christine Wekerle, Tara Black et Martine Hébert pour leur soutien essentiel durant cet intérim, Marlyn Bennett et Ihssane Fethi pour la préparation des textes pour leur publication et la mise à jour des instructions pour les auteurs, Alexandre Masino pour l’image d’une de ses oeuvres en page couverture qui illustre de manière si évocatrice ce que peut être la résilience, l’équipe éditoriale qui a contribué à la révision des manuscrits et les auteurs et autrices pour leur patience face aux délais de publication de ce numéro. Sur ce, bonne lecture!