Résumé
Objectifs : Les médias sociaux (MeSo) sont omniprésents à l’échelle mondiale, mais leur pertinence pour la diffusion de sujets sensibles, tels que la victimisation par la violence et la santé mentale chez les adolescent.es et les jeunes adultes demeure sous-documenté. Les plateformes dominées par les jeunes pourraient être bien adaptées pour faire passer des messages de résilience portant sur la sécurité, la santé, le bien-être ainsi que la recherche exploratoire sur la mobilisation des connaissances. La recherche financée par une source commune de financement d'équipe a soutenu un objectif secondaire selon lequel la recherche thématiquement liée pourrait être utilisée pour influencer la diffusion. Méthode : Cette expérimentation a utilisé un design ABA, avec une période de référence de deux semaines, suivie d’une publication sur les MeSo pendant les semaines "A" et sans publication pendant les semaines "B" à partir d’un même compte Instagram. Durant les semaines de publication, des messages basés sur des images provenant de neuf articles en libre accès, issus d'une équipe de recherche sur le risque et la résilience, étaient postés trois fois par jour. Chaque publication contenait un lien vers l’article de recherche en libre accès correspondant. Les indices de la diffusion des résultats, collectés chaque semaine, étaient les lectures des articles référencés sur un site de réseautage basé sur la recherche, ResearchGate. Résultats : Les indices Instagram ont constitué la base de notre vérification de la manipulation. En ce qui concerne les périodes d’inactivité, les périodes d’engagement actif sur Instagram ont entraîné une hausse importante du nombre d’impressions sur Instagram, de clics sur le site Web, d’abonnés ainsi que du nombre de lectures des articles publiés sur ResearchGate. Implications : Étant la première étude à examiner l'effet d'Instagram pour la recherche sur le risque et la résilience, ces résultats encouragent des travaux supplémentaires sur les MeSo dans ce domaine de grande importance pour la santé publique.